Séminaire QGIS : Description détaillée des présentations

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Séminaire QGIS : Description détaillée des présentations

PROGRAMME DÉTAILLÉ – Description des

présentations

 

Matin

  • 9h30-10h: Jean-Marie Arsac –  Présentation de la communauté QGIS

  • 10h-10h30: Yves Jacolin  (Camptocamp) – QGIS joue t ‘il dans la cours des grands?

L’année dernière nous avons présenté un comparatif sur les standards de services OGC des principaux serveurs cartographiques (MapServer, GeoServer et QGIS Server). La conclusion était que ces trois acteurs majeurs des outils open source géraient ces standards à des niveaux de qualité identique. Toutefois, aucun des trois serveurs ne se démarque pour le standard SLD/SE : leur gestion est lacunaire, ce qui n’enlève rien quant à leurs capacités fonctionnelles. Mais ceci n’est pas suffisant dans un contexte métier car le choix d’un outil se base à la fois sur ses fonctionnalités et ses performances.
Cette session a un double objectif :
1/ présenter un framework permettant de comparer facilement les performances de GeoServer, MapServer et QGIS Server en se basant sur des données OpenStreetMap et des configurations similaires (même classifications, même symboles, etc.) ;
2/ illustrer les performances des 3 serveurs cartographiques open source.
Les utilisateurs auront ainsi la possibilité de tester les trois serveurs et de comparer les résultats avec leur propre configuration et leurs données !
Mots-clé : QGIS, performance, WMS, WFS, Standards, MapServer, GeoServer

  • 10h30-11h00: René-Luc D’Hont (3Liz)  – Qgis Processing, votre environnement d’analyse

Qgis Processing est l’environnement de géo-traitements de QGIS permetttant d’exécuter des algorithmes natifs ou d’applications tierces directement. La présentation portera sur les dernières évolutions et la philosophie associée.

  • 11h-11h30 : Régis Haubourg  (Oslandia) – QGIS et POSTGIS pour la gestion de réseaux d’eau

Une des forces motrices essentielles des évolutions récentes de QGIS est le développement d’applications métier communautaires ouvertes des gestion de réseaux d’eau, à travers de projets tels que QWAT (eau potable) ou QGEP (eaux usées)
Ces applications apportent continuellement des fonctionnalités à une plateforme qui permet désormais d’allier le professionnalisme des outils de DAO, la puissance de gestion des bases de données, jusqu’à l’aide à la décision par le
couplage avec des outils de modélisation et de data-visualisation.

  • 11h30 – 12h30: les étudiants AgroTIC présenteront les dernières nouveautés QGIS

 
 

Après midi

Témoignages d’utilisateurs de Qgis dans différents métiers (aménagement du territoire, environnement, agriculture, …)

14h30 – 15h00 : Arnaud Koch (ARK Ingénierie)  – Utilisation de Qgis dans la caractérisation et la cartographie du risque inondation

Présentation de l’utilisation de Qgis et de plugins spécifiques (notamment Crayfish) dans le cadre de le pré et post traitement de données de modélisation numériques pour la caractérisation du risque inondation.

15h00 – 15h30 : Clément Fraigneau (PermAgro)  – Utilisation de QGIS pour la cartographie d’un domaine agricole

Après avoir montré l’année dernière l’utilisation de QGIS pour cartographier précisément une parcelle de vigne, je vais montrer maintenant par un exemple concret ses utilisations à l’échelle d’un domaine agricole en polyculture. Les relevés GPS réalisés à partir d’un smartphone et d’un GPS submétrique relié par Bluetooth permettent d’acquérir des données terrain (parcellaire, irrigation, réseaux) qui seront presque directement intégrés dans QGIS. D’autres données sont digitaliées à partir d’orthophotos, ou directement acquises auprès de tiers. QGIS permet une compilation de toutes ces couches métier pour un rendu client d’une vingtaine de cartes thématiques ainsi que d’atlas riches en informations qui permettront aux responsables techniques de mieux piloter l’exploitation agricole.

15h30 – 16h00 : Clément Arnal (Vi-A-Terra) –  Q-GIS, un outil au service de l’ingénierie territoriale

Consultant indépendant, j’ai créé un bureau d’études, Vi-A-Terra, qui propose des prestations de service (études, conseil, animation) portant sur les relations entre agricultures et territoires, pour des collectivités territoriales et des organisations professionnelles agricoles.
Q-GIS est un outil parfaitement adapté à mon activité : il me permet de représenter des phénomènes spatiaux / territoriaux, et de matérialiser des dynamiques en cours sur les territoires étudiés, sur des échelles allant de la parcelle à la Région.
J’utilise Q-GIS pour des représentations variées :
– cartographie de « localisation », pour situer un phénomène (présence de caveaux de vente, d’exploitations agritouristiques, etc.) ;
– cartographie d’occupation spatiale, pour analyser la place de l’agriculture dans un territoire, et caractériser les types d’agriculture présents – utilisée notamment dans le cadre des procédures d’urbanisme opérationnel, PLU et SCOT ;
– cartographie « quantitative », pour illustrer sur un territoire des données statistiques (population, nombre d’exploitations, etc.) ;
– cartographie thématique, pour identifier et représenter des dynamiques spatiales (artificialisation de l’espace, enfrichement, etc.) ou des évolutions (croissance démographique, réduction de la SAU…) ;
– cartographie de zonage (pour des réglementations d’urbanisme, des zonages ZNIEFF, AOP, etc.).
– mode « plan », pour illustrer un projet d’aménagement à l’échelle de la parcelle ou de l’îlot.
Q-GIS met permet ainsi de construire des cartes (et éventuellement des plans) qui sont autant d’outils d’aide à la décision pour les élus et représentants des OPA, utilisés dans le cadre de rapports ou de présentations.

16h00 –16h30 : Nicolas Karasiak (INP/ENSAT)  – Présentation un plugin QGIS dédié à l’extraction des forêts dans les cartes anciennes

Les cartes anciennes sont des outils précieux pour reconstruire l’évolution des paysages. Néanmoins, la méthode couramment utilisée pour extraire l’information de ces cartes (la digitalisation manuelle) permet difficilement de reproduire des opérations sur de grandes étendues et par conséquent limite la reproductibilité d’études spatiales historiques. Dans cette étude, nous présentons un plugin QGIS dédié à l’extraction automatisée des forêts anciennes dans les minutes de la Carte d’Etat Major du XIXe siècle. Le plugin intègre des fonctions permettant de réaliser les trois grandes étapes de la méthodologie proposée : une étape de filtrage des éléments surchargeant la carte, une procédure de classification des objets d’intérêts, une étape de post-traitements des objets extraits. La méthodologie affiche un haut niveau de performance avec d’avantage de difficultés pour les extraits très surchargés (zone de fortes de pentes). Le plugin offre la possibilité aux utilisateurs de paramétrer chaque étape pour répondre à leurs objectifs de cartographie et aussi à la qualité de l’extrait choisi.

16h30 – 17h00 : Moreau Anne (INRAP – Institut National des Recherches Archéologiques Préventives)  – QGIS et l’archéologie préventive : un outil de travail quotidien des archéologues de l’Inrap

En archéologie, en France, les SIG sont utilisées depuis les années 1990 mais leur généralisation à l’échelle de l’opération archéologique est récente. A l’Inrap, cette généralisation fait l’objet depuis 2011 d’un déploiement à l’échelle nationale qui vise à systématiser l’utilisation des SIG sur les opérations archéologiques de diagnostic et de fouille.
Le projet de déploiement repose sur deux choix stratégiques conditionnant la conduite du projet :
– celui de systématiser le recours aux SIG à l’échelle des opérations archéologiques avec l’objectif d’en faire un outil pour les archéologues au quotidien
– celui de confier la conception, l’alimentation et l’utilisation des SIG « opérations » aux archéologues eux-mêmes.
Ces choix révèlent toute l’ambition du projet :
– le choix de systématiser le recours au SIG implique une restructuration profonde du processus (répartition et enchaînement des tâches du montage de l’opération au rendu du rapport) qui doit nécessairement être accompagnée de réflexions théoriques et d’expérimentations concrètes
– confier les SIG aux archéologues eux-mêmes impliquent qu’ils s’approprient pleinement l’outil et ce, par leur formation préalable et un maximum de mise en pratique encadrée.
Dans ce cadre, QGIS occupe une place essentielle puisque c’est le logiciel que l’Inrap a choisi pour développer l’utilisation des SIG. Il est utilisé dans les trois formations proposées aux archéologues de l’institut qui sont ainsi encouragés et formés à l’utiliser pour leur travail quotidien. Les raisons qui ont conduit à choisir QGIS sont diverses : il répond à 80% des besoins des archéologues et cumule les avantages des logiciels libres. D’abord uniquement utilisateur, l’Inrap s’investit timidement dans la communauté des développeurs en développant ses propres extensions (ArcheoCAD). Outre le fait d’être adapté à l’archéologie préventive (ou de pouvoir s’adapter à), le choix d’un logiciel libre comme QGIS a contribué, d’une certaine manière, à la formation ou la consolidation d’une culture d’établissement autour des SIG et de QGIS.