Deux avancées dans l’analyse de la signature sonore des océans

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Deux avancées dans l’analyse de la signature sonore des océans

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Dans la continuité de la thématique du son du Challenge Innov’Agro, voici un point sur deux nouveautés dans la géolocalisation sous-marine par analyse d’ondes sonores. En effet, si sur la terre ferme la géolocalisation se fait grâce aux GPS, ce type de signal ne se diffuse pas de la même manière sous l’eau.

Les Chercheur de l’IMDEA Networks (Espagne) en collaboration avec l’université de Haifa (Israel) ont travaillé sur la simplification des méthodes de détection de sources sonores (mammifères, véhicules…) sous-marine.  Actuellement, pour couvrir des zones suffisamment larges, il est nécessaire de déployer de nombreux et très chers, capteurs et récepteurs.
Cette équipe a réussi à développer un système de détection plus simple, moins cher et plus précis, basé sur un seul et unique hydrophone (micro sous-marin).
Le système repose sur les changement de propagation du signal dû aux variations d’informations dites de bathymétrie (topographie, profondeur, plancher). La réception du signal et un ensemble de calcul permettent  d’estimer assez précisément la trajectoire de la source. Une grande avancée pour étudier les trajectoires de mammifères, ou détecter des véhicules sous-marins.

Une autre problématique a été soulevée par les chercheurs de l’université de Cardiff. Ils se sont penchés, sur une méthode  la localisation d’objets ayant impacté la surface de l’océan (Méteorites, avion…). Elle repose cette fois  sur la mesure d’ondes de gravité externes, qui se déplacent à la vitesse du son. L’impact d’un objet à la surface, ou une explosion sous-marine (sous-marins) provoque un schéma type d’onde, identifié par Usama Kadri , pouvant être mesurés par le micro. L’application de la méthode sur des enregistrements  de la côte ouest australienne, au moment de la disparition du vol de Malaysia airlines MH370, a permis de déceler deux signaux faibles au moment présumé de l’impact, qui pourraient témoigner de deux débris. Même si cette hypothèse n’est pas vérifiée, la méthode pourrait jouer un rôle majeur dans la recherche de dispositifs aériens disparus dans les profondeurs des océans.

Ces travaux sont une belle porte ouverte vers la meilleure compréhension des milieux. Que ce soit pour retracer l’histoire, comprendre les climats ou découvrir de nouvelles ressources, une meilleure connaissance des océans est essentielle pour notre futur.

 

https://www.sciencedaily.com/releases/2017/10/171024103035.htm
https://phys.org/news/2017-11-underwater-acoustic-localization-marine-mammals.html
http://https://aamboceanservice.blob.core.windows.net/oceanservice-prod/facts/sound.jpg