Avec la résolution temporelle offerte par Sentinel-2, la probabilité d’obtenir des données de NDVI sans nuages a fortement augmenté. Mais, les images nuageuses sont encore très présentes et cela peut être gênant pour leur valorisation, surtout pendant certaines périodes critiques.
Le domaine de la recherche s’était déjà penché sur le problème des données manquantes dues à la présence de nuages dans les séries temporelles. Avec sa chaine iota2 (https://framagit.org/iota2-project/iota2), le CESBIO donne notamment la possibilité d’interpoler entre les différentes dates pour combler les trous dans le cadre de la production de ses données d’occupation du sol OSO.
Aujourd’hui, la tendance va vers la combinaison avec l’information radar pour fournir l’information manquante. Au moins deux applications fournissent ou vont fournir des algorithmes permettant d’obtenir des séries temporelles complètes :
Un des aspects encore problématiques de ces solutions est notamment la nécessité d’avoir un point de départ ET un point d’arrivé pour combler les informations manquantes : tant qu’une image Sentinel-2 nuageuse n’est pas encadré par deux images Sentinel-2 non nuageuses, ces calculs ne sont pas disponibles.
Avec l’arrivée des satellites à revisite journalière comme Planet (https://www.planet.com/products/planet-imagery/) et ces algorithmes qui combinent imageries optiques et radars, les nuages ne seront peut-être bientôt plus un problème pour le suivi de la dynamique de la végétation.