Pourquoi le confinement peut permettre de mieux comprendre les mouvements de la croûte terrestre

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Pourquoi le confinement peut permettre de mieux comprendre les mouvements de la croûte terrestre

L’information a été annoncée en premier lieu par L’observatoire sismologique du British Geological Survey, elle a ensuite été relayée par l’ensemble des observatoires des pays de la planète qui était entrés en confinement : le bruit de mesure des sismographes a considérablement diminué pour certaines fréquence d’observation. Ce constat permet d’envisager une meilleure mesure et caractérisation des phénomènes liés aux déplacements naturels de la croûte terrestre dans certaines régions du monde. Le phénomène n’est pas nouveau car il apparaît de manière courte et sporadique dans certaines zones du monde (au moment de Noël par exemple dans les pays occidentaux). Ce qui est nouveau, c’est le caractère long et généralisé du phénomène. En effet beaucoup d’activités humaines (déplacements des trains, industrie lourde, atterrissage des avions, etc.) génèrent des vibrations de la croûte terrestre qui polluent les mesures effectuées par les centres de sismologie. Le confinement permet a priori d’accéder à un signal beaucoup moins bruité ce qui constitue une opportunité pour les sismologues d’étudier plus finement certains phénomènes naturels.

L’Observatoire royal de Belgique, à Bruxelles, a annoncé que le bruit sismique est réduit d’un tiers (- 33 %), ce qui est énorme. Dans Nature, le sismologue belge Thomas Lecocq a publié un article montrant les effets du confinement en précisant qu’une baisse sur de telles magnitudes n’advient habituellement en Belgique, qu’à l’époque de Noël, et très brièvement, en raison des vacances de fin d’année qui opèrent également une sorte de pause.