La réflectométrie GNSS pour l’observation de la Terre

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La réflectométrie GNSS pour l’observation de la Terre

Depuis 2020, l’ESA (Agence Spatiale Européenne) a lancé les missions Scout dont l’objectif est de miniaturiser et tester des nouvelles technologies au service de l’observation de la Terre pour la recherche scientifique. Ainsi, à partir de 2024, elle va lancer la mission HydroGNSS, deux micro-satellites embarquant une technologie de réflectométrie GNSS.

La réflectométrie GNSS consiste à capter les signaux des satellites de géolocalisation (GPS, Galiléo, Glonass, Beidou) réfléchis à la surface de la Terre. En comparant ces signaux avec les signaux bruts captés directement, on peut en déduire les caractéristiques de la surface en question. Par exemple, ces missions pourront fournir des données sur l’humidité des sols, les caractéristiques des zones humides ou encore des informations concernant la biomasse aérienne. La technologies et les données se rapprochent un peu des missions satellitaires radars comme Sentinel-1.

Crédit photo : ESA (https://www.esa.int/Applications/Observing_the_Earth/FutureEO/HydroGNSS_twice_as_good)

L’un des avantages de cette technologie est de reposer sur des constellations déjà existantes (les constellations GNSS) ce qui permet de faire des satellites à moindre coût (les satellites de la mission HydroGNSS couteront environ 24M€ chacun; les satellites Sentinel-1 ont couté environ 100M€). A l’inverse, l’un des inconvénients est une faible précision des données, compensée par une haute répétitivité possible dans la mesure.

Lien vers le site de la mission HydroGNSS : https://www.esa.int/ESA_Multimedia/Images/2021/03/HydroGNSS